


La Loi sur le développement durable définit 16 principes qui doivent être pris en compte par l’ensemble des ministères et organismes gouvernementaux dans le cadre de leurs différentes activités.
Ces principes constituent des balises qui guident chaque organisation du secteur public, quelle que soit sa mission, afin que ses interventions s’inscrivent dans une démarche qui tienne compte des trois dimensions indissociables du développement durable (environnementale, sociale et économique).
Les personnes, la protection de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Les personnes ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d’équité intragénérationnelle et intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
L’économie du Québec et de ses régions doit être performante et porteuse d’innovation. La prospérité économique doit être favorable au progrès social et respectueuse de l’environnement. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
La participation et l’engagement des citoyens et des groupes qui les représentent sont nécessaires pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans environnemental, social et économique. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Les mesures favorisant l’éducation, l’accès à l’information et la recherche doivent être encouragées de manière à stimuler l’innovation ainsi qu’à améliorer la sensibilisation et la participation du public à la mise en œuvre du développement durable. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Les pouvoirs et les responsabilités doivent être délégués au niveau approprié d’autorité. Une répartition adéquate des lieux de décision doit être recherchée, en ayant le souci de les rapprocher le plus possible des citoyens et des communautés concernées. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Les gouvernements doivent collaborer afin de rendre durable le développement sur les plans environnemental, social et économique. Les actions entreprises sur un territoire doivent prendre en considération leurs impacts à l’extérieur de celui-ci. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
En présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de correction doivent être mises en place, en priorité à la source. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Lorsqu’il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude scientifique complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures efficaces visant à prévenir une dégradation de l’environnement. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoirs, reflète l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il importe d’assurer son identification, sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
La diversité biologique rend des services inestimables et doit être conservée au bénéfice des générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des écosystèmes et des processus naturels qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité de vie des citoyens. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Les activités humaines doivent être respectueuses de la capacité de support des écosystèmes et en assurer la pérennité :
Des changements doivent être apportés dans les modes de production et de consommation en vue de rendre ces dernières plus viables et plus responsables sur les plans social et environnemental, entre autres par l’adoption d’une approche d’écoefficience, qui évite le gaspillage et qui optimise l’utilisation des ressources. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
Les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent autrement l’environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à la qualité de l’environnement de la lutte contre celles-ci. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
La valeur des biens et des services doit refléter l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à leur consommation et leur disposition finale. En éducation, ce principe peut se traduire par ces actions :
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