Modération et conversion
Modération
La modération des notes consiste à comparer les notes-écoles d’un groupe d’élèves avec celles obtenues par le même groupe à l’épreuve ministérielle. Cette comparaison est faite pour chaque groupe d’élèves dans toutes les écoles et permet le calcul de la note finale.
La modération est toujours appliquée sur toutes les notes-écoles des élèves. Elle permet de modifier à la hausse ou à la baisse les notes obtenues à l’école et n’a jamais pour conséquence de faire échouer l’élève qui aurait obtenu la note de passage à l’épreuve ministérielle.
L’objectif de la modération est de s’assurer de la validité des notes transmises et de veiller à ce qu’elles soient comparables d’une école à l’autre à la grandeur du Québec. Ce processus vise à introduire plus de justice et d’équité dans les évaluations des apprentissages des élèves en classe.
Autrement dit, comme le degré de difficulté des épreuves d’établissement auxquelles les élèves sont soumis n’est pas le même d’un endroit à un autre, deux groupes d’écoles différentes peuvent avoir des notes identiques aux épreuves d’établissement, mais présenter une grande variation dans les notes de l’épreuve ministérielle. L’épreuve ministérielle est le seul examen qui permet une comparaison objective entre ces deux groupes, car tous les élèves font le même examen.
Calcul
La modération des notes se calcule par un procédé statistique. La distribution des notes-écoles de chaque groupe d’élèves est ajustée par rapport à celles obtenues à l’épreuve ministérielle, en fonction de la moyenne et de l’écart type (c’est-à-dire la dispersion des notes autour de la moyenne). L’élève peut voir sa note-école augmenter, demeurer semblable ou diminuer, mais conserve toujours la position qu’il avait dans son groupe avant l’alignement des notes.
Conversion
La conversion consiste à relever légèrement les notes obtenues à une épreuve ministérielle, rendant ainsi comparable le taux de réussite d’une année à l’autre. La conversion est toujours appliquée à la hausse.
Cette conversion est utilisée seulement dans les cas où le taux de réussite d’une épreuve ministérielle serait beaucoup plus faible que les années précédentes. En fonction de l’analyse des résultats, le ministre décide de l’application de la conversion et des paramètres de celle-ci.